Dans les deux vidéos ci-dessous, Hélène Jouve, l’animatrice du verger conservatoire de Brémontier Merval vous présente deux techniques de greffage de pommiers, le greffage en écusson et le greffage en couronne. Ces présentations viennent compléter la formation “greffage” assurée par l’association.
Nous remercions Beaubec Productions pour cette réalisation. En savoir plus, en fin de cet article.
Le greffage
Le greffage est un mode de multiplication qui consiste à implanter dans les tissus d’une plante (nommée « porte-greffe ») un bourgeon ou une pousse de l’année (nommé « greffon »), prélevé sur une autre plante.
L’intérêt de la greffe est d’associer les caractéristiques du porte-greffe et du greffon. Le porte-greffe apporte l’adaptation au sol et au climat, la rusticité et la vigueur, la résistance à certaines maladies par exemple. Le greffon apporte la qualité des fleurs et des fruits.
Le greffage en écusson ou écussonnage
Cette technique consiste à prélever un morceau d’écorce vert ayant un bourgeon (greffon) dans une incision en forme de « T » (sur le porte-greffe). Au verger conservatoire de Merval, ce greffage en écusson se pratique plutôt à la fin de l’été, début d’automne.
Source de l’illustration : wikipédia
Le greffage en couronne
Dans cette technique, les greffons sont introduits dans une fente pratiquée à l’extrémité d’un rameau du porte-greffe. Ce greffage se pratique au printemps.
L’association Beaubec-Productions
Les deux vidéos ci-dessus ont été réalisées par Beaubec-Productions. L’identité de cette association s’est forgée autour de quelques axes forts : la ruralité, l’ancrage dans le tissu associatif local, l’engagement environnemental et le pays de Bray.
Leur dernier documentaire “Tant qu’il y aura des pommes” est entièrement consacré au verger conservatoire du domaine de Merval.
« Ce film décrit les activités exemplaires du verger conservatoire fait partie d’une démarche documentaire. L’histoire du verger est en effet emblématique : les variétés anciennes de pommier étaient toutes arrachées dans les années 80, la filière professionnelle n’en avait plus besoin et les agriculteurs ne faisaient plus de cidre. Et c’est grâce à un homme seul, Fernand Bazerque, que le verger à vu le jour et permis de conserver ces anciennes variétés. Aujourd’hui, avec le réchauffement climatique, on revient vers ces anciennes variétés, plus rustiques, plus résistantes, aux racines allant chercher l’eau plus profondément. Le film cherche donc à raconter cette histoire emblématique de ce que l’on vit actuellement, et espère être assez convaincant pour mobiliser le public et les élus régionaux. C’est peut-être grâce au travail effectué au verger qu’on continuera à cultiver les pommes en Normandie !»
Marie Benoit, Beaubec productions.
La bande annonce et le bon de commande du DVD “Tant qu’il y aura des pommes” sont disponibles sur le site de l’association Beaubec Productions.
